Catégories : FETICHISMES au pluriel Enema Lavement / Médical
il y a 4 ans
Je vais par ce post vous le décrire en détail en évitant les détails trop romancés ce que j'ai subi en 1972 , alors que j'étais en classe de terminale G et en restant la plus proche de la réalité .
Peu après la rentrée des vacances de Noel , l'infirmière du lycée venait nous voir en cours de Français pour remettre à chacune un dossier médical en vu de nous faire subir le bilan de santé . Ces présents dossiers étaient à remplir par nos parents , du moins la première page , celle concernant notre état civil . L'infirmière revenait la semaine suivante pour reprendre nos dossier et les envoyer en centre d'éducation à la santé de Paris ...
Ce bilan de santé alimentait parfois les conversations de la cour de recréation , mais pas mal de filles du lycée n'en faisaient état de peur d’être ridicule à l'idée de dire qu'elles avaient passée la journée toutes nues et que les examens étaient assez douloureux , pour certains ... De toute façon , j'évitais de trop poser de questions , de peur moi aussi de passer pour ridicule .
Trois semaines plus tard , dans ce meme cours de Français , l'infirmière revenait tenant dans ses mains les convocations pour le bilan de santé , pour un peu je l'avais presque oublié . Nous étions le 31 janvier , un lundi et l’échéance était fixée deux jours plus tard , le mercredi 2 février à 7 heures 30 .
Chacune devait noter au verso , les consignes particulières pour nous les filles. Ne pas se maquiller , ne pas porter de bijoux , même de montre, pas de parfums et surtout être en parfait état d'hygiène . La professeur de Français , qui était également notre professeur principale , nous donnait ses recommandations . S'agissant d'une sortie extrascolaire , nous devions toutes porter un tailleur avec jupe et non un pantalon , avoir les cheveux attachés et surtout respecter les consignes du lieux ... En cours de journée je relisais ma convocation , le centre était ouvert à partir de 7 heures , jusque 7 heures 30 ... Il fallait venir à jeun le matin et faire un repas léger sans sel ni sucre la veille au soir et ne pas oublier son carnet de santé .
En rentrant le soir , je présentais ma convocation à maman , elle était contente que cette échéance arrive , j'allais faire mes , devoirs comme à l'habitude dans l'arrière boutique du salon de coiffure qu'elle tenait en gérance puis je l'aidais a ranger le salon et a nettoyer avant que nous remontions dans notre appartement situé au dessus . Le lendemain , je me rendais en cours , nous étions à la veille de cette échéance et les professeurs ne nous donnaient ni devoirs , ni leçons à réviser pour le lendemain et pour cause . Maman avait ce soir là fermé le salon de coiffure à 18 heures au lieu de 19 habituellement , pour disait elle s'occuper de moi . Elle allait chercher mon tailleur noir et son petit sac à main , qu'elle posait sur mon portant , elle avait acheté un ensemble de sous vêtements blancs neufs , culotte et soutien gorge . Le chemisier venait d’être repassé , nous passions ensuite à table avec ma petite soeur Sophie . Pour moi le repas était sommaire , une toute petite assiette de haricots verts , cuits à l'eau et sans sel , suivi d'un yaourt nature sans sucre.
Ce soir là je devais aller me coucher tout de suite après le bain . J'étais pour ce soir là privée de la piste aux étoiles , l’émission culte du mardi soir que nous pouvions regarder jusque 21 heures 30 , car pour Sophie il n'y avait pas d'école le lendemain . Alors que je me glissais dans le lit , maman et Sophie venaient me voir , j'étais assez anxieuse , autant de dépit de ne pas pouvoir partager la soirée avec elles que d'angoisse à l'idée de me rendre dans ce centre d'éducation à la santé , ou les pires rumeurs fusaient . Sophie restait un peu avec moi , assise sur le coté de mon lit elle jouait à un jeu de question réponse rapides . Des questions comme , le docteur va t’écouter le cœur ou tu vas avoir des piqûres ... Maman mettait fin a tout cela en lui expliquant que je devais me reposer . Pour Sophie , le mercredi après midi était consacré a ses reprises de poney au bois de Vincennes , j'avais l'habitude d'aller la rechercher le soir au métro , maman m'avait donnée pour consigne en quittant le centre de rentrer au salon de coiffure directement , cela me frustrait un peu .
Je trouvais le sommeil malgré mes angoisses et le lendemain le réveil sonnait a 5 heure 30 , comme d'habitude . Maman était levée , elle aussi , elle me préparait le bain . Sophie s'était elle aussi levée et venait nous rejoindre dans la salle de bain ... Maman allait ensuite préparer mon sac à main en y glissant les documents nécessaires , le carnet de santé , avec la convocation pliée dedans , ma carte d'identité et un peu de monnaie avec deux tickets pour prendre le bus . Sophie recommençait avec ses question et demandait même à maman si elle pouvait venir me voir dans l’après midi , avant la reprise de poney . Maman lui faisait comprendre que ce ne serait pas possible et qu'elle me reverrait le soir en bonne santé ... J'allais ensuite dans ma chambre pour m'habiller , avec la tenue de sortie , la jupe , le chemisier blanc , la veste tailleur puis j'enfilais mes bottes en cuir toutes neuves, les belles bottes de cheval que j'utilisais aussi l'hiver.
Je sortais de la chambre pour arriver dans le vestibule et je passais ma pèlerine , maman était prés de moi . Courage , me disait elle , ça va bien se passer . J'embrassai Sophie et maman puis je descendais à l’arrêt du bus en bas de la rue , le 56 . la pluie glaciale tombait sur le bitume luisant que les balayeurs s'empressaient de débarrasser après la tournée des éboueurs . Le bus ne tardait pas et je me rendais presque jusqu'à son terminus au pont de Tolbiac . Le chauffeur connaissait l'adresse ou je devais me rendre , a cette heure , j'étais parmi les premiers passagers et il me ferait signe de descendre , il me faisait asseoir sur la banquette située derrière son siège , afin que je puisse profiter du chauffage . Au fur et a mesure que le bus se remplissait , la buée envahissait les carreaux , me laissant une vision furtive des rues encore dans la nuit , les réverbères encore allumés ponctuaient le parcours , tout comme les arrêts et les démarrages du moteur poussifs . C'est ici ma p'tite demoiselle , m’annonçait le chauffeur , j'étais comme assoupie , la tête contre le carreau , quand j'ai entendu son annonce . Je le remerciai avant de descendre comme une privilégiée par la porte avant .
J'étais seule dans cette rue encore sombre et papier en main je cherchais le numéro correspondant au centre d’éducation à la santé , il était sept heures du matin . Le centre était situé de l'autre coté de la rue juste à coté du lycée , je traversais , la porte principale était encore fermée . Je décidais donc de m'installer dans l'abris bus et de m’asseoir sur le banc froid . Par la petite porte dérobée , je pouvais voir les personnel entrer , ainsi que les voitures se garer dans la cour située juste derrière. Certaines de mes copines de classe arrivaient elles aussi par le bus ou a pied , voire en vélo . Peu après nous pouvions voir derrière la grande porte en verre dépoli , une dame accroupie qui déverrouillait la serrure , nous pouvions alors entrer dans le grand hall de ce bâtiment de style art déco . La dame était l’hôtesse d’accueil , un accueil froid , il s'agissait comme son comptoir l’affichait de l'admission . Sans répondre à nos "bonjours madame" , elle lançait à la cantonade sur un ton monocorde et froid : " Carnets de santé et convocation , mesdemoiselles ! "
Nous lui remettions les documents et attendions prés de hauts radiateurs en fonte . Nous échangions à mi voix entre copines , certaines semblaient terrorisées et les bonjour traînaient d'une voix s a n g lotante et timide . Certaines fondaient en larme , ce qui donnait lieux a des scènes d’étreinte collectives vite stoppées par les aides soignantes qui séparaient la classe en deux grand groupe d'une vingtaine de filles chacun . Nous passions les deux portes battantes séparant le hall du vestiaire collectif , déjà nous pouvions sentir les odeurs propres au milieu médical. Le vestiaire ressemblait a celui d'une salle de sport , sauf que les bancs a lattes de bois se trouvaient alignés les un derrière les autres et portaient des numéros de 1 à 5 . Selon notre place dans l'ordre alphabétique , nous devions nous installer à une place désignée par une aide soignante titulaire . Se trouvaient également dans le vestiaire une dizaine de jeunes filles , vêtues de la grande blouse robe , blanche et chaussées des bottes de caoutchouc , comme les autres dames Il s'agissait d’élèves aides soignantes en stage d'application .
Seules les dames et les jeunes femmes avaient le droit de papoter entre elles , nous entendions alors une des aides soignantes titulaires lancer à la cantonade : " Déshabillez vous ! " . Puis nous donner le mode opératoire . Pour celles assise sur le banc numéro 1, l'ordre leur était donné de se mettre tout de suite toutes nues, celles du second devaient suivre , pour le troisième, en sous vêtements et pour moi et mes copines qui nous trouvions sur le quatrième banc, nous devions commencer à nous mettre à l'aise , selon ses termes . Alors que les premières se dénudaient , sous les rappels à l'ordre du genre: " dépêchez vous , ne faites pas attendre le médecin !!! " . Je commençais à me déshabiller , comme il nous était aussi rappelé.
Le manteau , la veste , j'ouvrais mon chemisier puis je m'asseyais sur le banc pour essayer seule de retirer mes bottes de cheval neuves . C'était en vain puisqu'il a fallu l'aide de trois de mes copines pour y arriver , sous le regard agacé de notre jeune aide soignante . Voila il ne me restai plus que la jupe et le chemisier , les chaussettes étant restées au fond des bottes lors de l’opération en f o r c e . Celles du banc numéro 3 se levaient et allaient se placer en rang , nous recevions l'ordre de nous mettre toutes nues . J'étais assez béate de voire les belles paires de fesses de mes copines . Certes un peu honteuse je m'y résignais en ôtant ma culotte et en la mettant au fond de mes bottes , contrairement à mes copines qui l'accrochaient sur les patères derrière le bancs . Nous nous levions et marchions en file indienne , dans l’ordre alphabétique , vers l'entrée du vestiaire pour être pesées et mesurées . En attendant notre tour nous devions rester l'une derrière l'autre en rang bien serré et garder les bras le long du tronc , les mains sur les cuisses . Nous devenions quelques chiffres sur un morceau de papier ...
La porte du fond s'ouvrait , une autre jeune aide soignante apparaissait souriante , détendue , une petite rousse à la voix de gamine ... Je te les prend , disait elle a l'une de ses collègues . Je me sentais assez mal d’être ainsi toute nue debout , les pieds sur le carrelage froid et humide . Nous entrions dans la première salle d'hygiène , une petite salle bien éclairée équipée de cinq hautes cuvettes de toilette , sans cloisons ni murs , un peu comme dans les écoles maternelles .
De jeunes aides soignantes étaient assises en face sur des tabourets a roulette et nous ordonnaient de prendre place . L'infirmière présente nous expliquait la bonne façon de donner ses urines en dégageant ses lèvres et en envoyant un premier jet d'urine au fond de la cuvette pour nettoyer l’urètre . Le second jet était recueilli dans un verre conique , tenu par nos aides soignantes . L'infirmière trempait ensuite les papiers réactifs et consignait les résultats sur nos dossier . La suite était le caca qu'il fallait expulser et pour cause les intestins devant être vides . Nous passions ensuite dans une autre salle , un peu plus grande que la première et aménagée de cinq petites tables disposées cote à cote au centre . Les copines précédentes étaient encore là et attendaient de pouvoir retourner aux toilettes . Nous devions nous installer a quatre patte , les fesses en levée sur les tables . Pour chacune une jeune aide soignante écartait les fesses en nous demandant de faire des mouvements avec l'anus . Je recevais alors l’ordre d'inspirer a fond et de retenir ma respiration le temps que l'autre aide soignante introduise la longue canule a ballonnets par l'anus . Nous comprenions alors d'ou venaient les cris que nous avions entendues depuis le vestiaire et les toilettes et hélas , je n'étais pas en reste , car cela faisait très mal ...
Nous recevions alors le lavement intestinal , la solution tiède montait dans les intestins , c'était franchement désagréable et douloureux . Une fois les canules retirées , nous retournions aux toilettes , heureuse de nous soulager de cette masse d'eau ... Nous passions ensuite dans une troisième salle d'hygiène , assez grande elle aussi . Au centre se trouvaient cinq grands bacs en fer émaillé crème , montés sur des battis . Nous devions aller nous allonger dessus , la tôle était froide . Deux élèves aides soignantes étaient affectées a chacun des bacs , les gants de toilette a la main . Nous étions d'abord mouillées avec de l'eau à peine chaude , a l'aide d'une douchette suspendue au dessus du bac , il fallait garder les yeux ouverts durant ce temps , sinon , nous étions vite réprimandées ... Puis les demoiselles nous frottaient avec un savon liquide jaune qui ne sentais pas très bon ... Sans doute devait il s'agir d'un savon désinfectant . Nous étions ensuite retournées et la suite de la toilette se passait dans le dos . De nouveau sur le dos , les demoiselles prenaient des tondeuse à main pour nous épiler les aisselles et le pubis, d'une façon sommaire puis elle nettoyaient les oreilles et le nez à l'aide de cotons tiges artisanaux, composés d'une tige métallique réutilisable , sur laquelle elles enroulaient un morceau de coton.
A ce stade et une fois sèches , nous étions installées sur des chariots brancard que chacune de nos jeunes aides soignantes apportaient près de leur bac respectifs . Une dame assez trapue étaient là au fond de la salle , elle observait le travail des jeunes élèves aides soignantes , mais sans intervenir , elle avait des bottes rouges en plus de son stéthoscope autour du cou , ce qui indiquait qu'elle était doctoresse . Les aides soignantes refermaient sur nous le drap posé sur les chariots , ne laissant dépasser que nos tête . La grosse dame , venait nous voir de façon individuelle , passant discrètement le palpeur de son stéthoscope sous le drap , en s'excusant presque de devoir le faire . Tout en papouillant le ventre , elle m’expliquait qu'elle était la chef de clinique . Certaines la suppliaient presque en lui demandant ce qu'on allait nous faire ... Elle répondait de façon évasive que tout allait très bien se passer pour nous et que nous étions prêtes pour aller voir le docteur .
Les élèves aides soignantes nous sortaient dans le couloir , nous roulions tel un petit train de chariots brancards vers le module numéro 4 ... Le module était en fait une salle d'examen , assez grande pour nous recevoir toutes les cinq , ainsi que le personnel médical . J'étais impressionnée par les cinq grosses tables , sur lesquelles nous étions glissées chacune par quatre élèves aides soignantes , encore emmaillotées dans nos draps blancs . Le médecin , l'infirmière ainsi que la chef de clinique observaient sans mots dire le mouvement . Les draps étaient ensuite ouverts et les cotés roulés sur les bords des tables , afin de découvrir les s a n g les présentes au niveau des poignets et des chevilles . Le jeune médecin se présentait à nous , il nous précisait qu'il était étudiant en 6 ieme année de médecine . Il nous donnait de façon succincte les consignes du jour comme rester allongée , ne pas bavarder , se soumettre a tous les examens et bien sur se laisser faire ...
Il précisait ensuite aux jeunes aides soignantes zélées et revêche , malgré leurs jeunes ages , qu'il n'était pas pour l'instant nécessaire et indispensable de nous attacher aux tables . Il avait l'idée d'un contrat moral entre nous. A cette heure là , je ne pensais plus à rien, allongée sur ma grosse table , regardant le plafond , sur lequel était suspendu ce gros projecteur. Je faisais fi de ma nudité , celle là qui quelques minutes avant m'avait complexée et me trouvais à la fois fascinée et impressionnée par tout l'exposition d'instruments posés sur les tables placées sous les grandes fenêtres . L'infirmière sortait d'un réfrigérateur un bocal contenant des thermomètres , les modèles à mercure classiques.
Le médecin , nous annonçait que nous allions commencer par la prise de la température , dans le vagin , lançait il aux jeunes aides soignantes . Chacune des jeunes femmes allait prendre un thermomètre et nous l’introduisait encore frais dans le vagin. C'était là l'occasion d'entendre les cris de toutes sortes , entre les couinements discrets , jusqu'au hurlement de stupeur pour certaines . Bon ça ne faisait pas si mal que ça et il est vrai que le vagin est bien plus adapté que l'anus pour ce genre d'examen. Venait ensuite les deux piqûres , le médecin nous expliquait que nous allions recevoir deux injections de décontractant . Vous verrez , disait il après cela , vous vous sentirez plus détendues et ça ce passera bien pour vous ... L'infirmière vissait l'aiguille sur une grosse seringue en verre et la remplissait consciencieusement en vérifiant le niveau. Le médecin revenait vers nous en nous demandant de lui indiquer la partie du corps ou nous souhaitions recevoir les piqûres . Il nous donnait le choix entre les épaules , les fesses ou les cuisses . J'étais assez surprise de devoir donner un choix , car comme mes autres copines , personne ne voulait recevoir de piqûres. Je prenais alors conscience à ce moment précis que nous n'étions pas à la petite visite médicale du lycée , mais bien dans un centre et pour la journée . Aussi je me devais de me laisser piquer comme je devais au besoin présenter mes parties intimes , même si cela ne me plaisait pas ..
D'un geste franc et rapide , l'infirmière enfonçait l'aiguille de la seringue dans ma cuisse droite , sans même préalablement avoir désinfectée la partie à piquer . Sur l'instant je couinais autant de stupeur que de douleur , je regrettais un peu mon choix , mais j'avais un peu de réticence a montrer mes fesses . Elle injectai le poison de couleur jaune lentement , mais sûrement au coeur de mon muscle , je sentais alors une irritation continue , puis une sorte de brûlure assez désagréable . Mais non , çà ne fait pas mal me disait elle sur un ton ironique ... A la suivante , elle remplissait de nouveau la seringue et c'était au tour de la cuisse gauche . Déjà je sentais les effets de ces piqûres et je m'abandonnais en me délassant allongée sur ma table ...
L'infirmière faisait un premier tour de salle en nous relevant le pouls et la tension artérielle , sur les deux bras . L'une des jeunes aides soignantes restée dans le module servait de secrétaire et consignait sur nous dossiers les résultats annoncés . Une fois terminé , l'infirmière reprenait sa place au bureau , puis l'aide soignante venait nous dispenser les collyres , d'abord dans les yeux , puis dans les oreilles . Elle n'était pas très avenante nous traitant de chochottes , car par réflexe certaines , comme moi ont fermés les yeux au moment de sentir les gouttes . Elle s'y croyait un peu trop en nous disant : " Garde les yeux ouverts , ou ça commence mal pour toi ... " .
Le médecin se levait et posait sur ses oreilles son stéthoscope , l'infirmière le suivait avec les dossiers sur une servante . Elle retirait le thermomètre avant que le médecin nous ausculte . Il jetais un œil sur le dossier et commençait les palpations par les ganglions du cou , tout en nous posant des questions diverse concernant la scolarité , notre environnement de vie , notre santé . Il n'oubliait pas de bien appuyer sur les ovaires avant de glisser deux doigts dans le vagin ... Il observait ensuite le nez , les yeux , la bouche et la gorge , les oreilles et nous faisait placer en position gynéco pour voir la vulve et l'anus . Quand je parle de placement en position , c'est l'infirmière qui repositionnait la table , nous n'avions rien a faire de ce coté la ... Je comprenais alors l'utilité du gros projecteur dont la chaleur émise par la lampe puissante irradiait mes fesses. Une fois cette première tournée terminée , le médecin nous appelait individuellement au bureau . Nous devions nous installer à coté de lui , sur un tabouret , les mains bien en vue sur les cuisses, le dos droit et les jambes jointes , pieds bien a plat . Il commençait par un questionnaire en s'appuyant sur les remarques inscrites sur le dossier , cela alliait de la scolarité en passant par le sport , les loisirs , la santé , le moral , nos conditions de vie et la vie familiale ... Genre de chose assez gênante devant les copines qui pouvaient tout entendre . Il nous faisait ensuite lever pour nous faire exécuter quelques flexions et exercices de motricité au niveau du dos , de bras et des jambes ... A l'issue de cette , phase nous retournions nous allonger et repos.
Il ne se passait plus rien pour moi, jusqu’a environ 9 heure trente . Nous entendions des pas de talons claquant sur le sol , la porte du module s'ouvrait et une petite dame vêtue d'un tailleur noir et chaussée de bottes a hauts talons noirs elles aussi , entrait avec une suite de jeunes médecins et notre professeur principal . Toute la suite était vêtue de la tenue réglementaire , blouse bottes , coiffe et masque buccal sur le cou , y compris notre jeune professeur . La petite dame était la directrice , elle s'installait au bureau et commençait à vérifier le travail de notre médecin en le questionnant . Ses questions étaient assez directive et son ton plutôt autoritaire , le carabins réunis en cercle autour d'elle se taisaient et notre jeune médecin avait tout autant l'air impressionné que nous . Notre jeune professeur principale restait un peu à l’encart de cette assemblée et elle aussi se taisait ... La directrice se levait et lançait à l'assemblée qu'elle allait vérifier un des spécimens présents . Il fallait entendre par spécimens , l'une d'entre nous qui étions sagement allongées au garde à vous sur nos tables , le terme froid , emprunté au vocabulaire des facultés de médecine ... Le spécimen intéressant fut moi , la grande baraquée , il est vrai qu'avec mes 1 mètre 80 et 87 kilos , à l'époque , je ne passais jamais inaperçue ... Bien disait elle , on va prendre la grande là ! J'étais de nouveau examinée , auscultations , tension , observation de la bouche , des yeux , du nez , des oreilles , des parties génitales et de l'anus . Je devais subir une nouvelle série de palpations , jusqu’à ce qu'elle conclue devant l'assemblée réunie autour de moi . Parfait , lançait elle a notre jeune médecin , avant de prendre congé et de continuer sa tournée des modules ... J'étais assez troublée par la présence d'autant de monde dans le module et en particulier de notre professeur de Français , une jeune femme de 25 ans charmante , gracile et sportive ... A vrai dire elle représentait mon idéal de femme et qu'avait elle pensée de moi , de me voir toute nue ... Aurai-je du avoir honte , mais honte de quoi , nous étions mises toutes nues pour des raisons médicales que je devais accepter .
Le lendemain au lycée , nous avons eu cours avec elle et jamais elle n'a évoquée ce qu'elle avait vue la veille avec nous , sans doute a t'elle été autant troublée que nous ...
A peine la visite de la patronne terminée que les examens spécialisés commençaient , ceux pour lesquels nous étions là ... J'étais a la fois fébrile et inquiète de voir les deux aides soignantes ouvrir les boites en fer brillants , ôter les housses des gros appareils et les pousser vers nos tables . L'infirmière commençait par moi , pour la prise de s a n g , elle serrait le garrot sur mon bras droit avant d'enfoncer dans ma veine du coude l'aiguille du tube a prélèvement . Ça se passait bien et je ne sentais presque rien , je me disais qu'en me laissant faire tout se passerai bien et que je n'avais pas lieux de m'inquiéter et que j'étais là seulement pour subir des examens médicaux , de simples examens médicaux , rien d'autre . Sitôt la simple prise de s a n g effectuée , qu'elle plaçait une poche munie d'un petit tuyau , à la place du tube a prélèvements . Nous étions obligées de donner notre s a n g , cela se passait en trois fois , le second prélèvement était effectué vers midi et le dernier le soir un peu avant de sortir .
A ce moment un autre monsieur entrait dans le module , un homme d'age mur , je dirais la cinquantaine , il s'agissait du dentiste .
Une des aides soignantes plaçait dans ma bouche une pince d'ouverture et me tenait la tète en arrière. Le dentiste , tournait le gros projecteur fixé sur un bras articulé au plafond et orientait le faisceau lumineux dans ma bouche . Chacune des dents était minutieusement inspectée , avec le miroir coudé et le petit crochet pour y détecter la moindre carie , rien de bien méchant , sauf que je n'avais jamais encore subi un examen buccodentaire toute nue et allongée.
Quelques minutes plus tard , l'infirmière m'appareillait d'un casque auditif , je devais sagement rester allongée pour le tests audiometrique . L'appareil générateur de sons était placé derrière ma tête , de façon a ce que je ne puisse pas voir les manipulations des boutons . L'infirmière m'expliquait le mode d'emploi et c'était parti pour une série d'aigus , puis de graves , une oreille puis l'autre . Chaque fois que j'entendais ou je percevais un son , je devais lever la main , une des jeunes aides soignantes se tenait face a moi pour rendre compte .
Une autre jeune aide soignante frappait a la porte et entrait dans le module en poussant un chariot brancard . Elle demandait au médecin quelle patiente elle pouvait emmener aux radios.
J'étais désignée étant donnée que je n'avais pas d'examens en cours . Ses deux collègues lui disaient sur un ton maladroit : " Tu pars avec la grande ! " . Puis en me glissant de la table au chariot lançait quelque chose d'aussi déplacé , comme : " Qu'est ce qu'elle est lourde ! " . Je faisais fi de ces remarques et me laissais manipuler sans broncher . La salle de radiographie était a quelques mettre en face des modules , au dessus de la porte la lumière rouge était allumée , signifiant qu'une autre patiente était en cours . J'ai bien du attendre comme cela un bon quart d'heure dans le couloir , froid , allongée sans bouger . Mon tour arrivait , la patiente suivante était sortie par la manipulatrice elle meme , tandis qu’elle tirait mon chariot pour le placer dans sa grande salle toute noir et dépourvue de fenêtres . La manipulatrice radio était une dame assez âgée , la plus âgée que j'ai pu rencontrer dans ce centre . Elle portait en plus de sa tenue réglementaire un lourds tablier de protection noir , ainsi que des grosses bottes en caoutchouc noir . Elle approchait le chariot a coté d'une table métallique froide sur laquelle je devais me transborder . Elle poussait ensuite la lourde porte séparant la salle radio du couloir et réglait son appareil de radiographie en s'installant derrière une paroi de protection . Bien me disait elle , on ne bouge pas , surtout pas .
Un petit appareil conique glissait sur un rail au dessus de moi , il s'immobilisait et j'entendais la manipulatrice me dire : " Ne respire plus ! " . J'entendais le déclic signifiant que le cliché avait été pris , puis le chariot glissait et une nouvelle zone de mon corps était radiographiée . A chacune des prises de vue , je devais retenir ma respiration . On m'a fait en tout trois radios , une pour les poumons et la cage thoracique , une autre pour le bassin et la dernière pour la colonne vertébrale ou je devais me repositionner allongée sur le ventre , la tète calée dans un anneau en mousse . Une fois terminée , la manipulatrice sortait de derrière sa cloison et me replaçait sur le chariot brancard .
J'étais emmenée dans mon module d'affectation et devais de nouveau m'allonger sur la table qui m'était attribuée. Le médecin commençait les examens de gynécologie , la chef de clinique était présente avec lui et l'aidait dans ses investigations ... Tout y passait , après une palpation minutieuse des seins et des ganglions , le pincement peu délicat des tétons et l'épreuve du tire lait , j'étais placée dans la position adaptée , car les tables étaient articulées , pour l'exploration du vagin avec un spéculum classique , car je n'étais plus vierge , du moins mon hymen était ouvert , à cause de la pratique de l’équitation. La chef de clinique ouvrait aussi le col de l’utérus , avec un autre spéculum fin et long , ce qui était assez douloureux et fort désagréable . Une fois mes jambes rallongées , le médecin palpait mes ovaires tout en gardant ses doigts dans mon vagin ... Les petites balles de ping pong , pour reprendre les termes de la chef de clinique , qui ironisait sur ce sujet ...Bien entendu , durant toute la durée de l'examen , j'avais le droit aux questions inquisitrice quand à l'usage que je faisais de cet organe et de mes éventuelles pratiques sexuelles ou masturbatoires . Comme le disait la chef de clinique , il n'y a pas de honte à en parler et rien de tout cela n'aurait été révélé aux parents ...
Après un court temps de repos sur ma table , à entendre gémir mes copines qui a leur tour subissaient l'examen de gynéco , l'infirmière et une aide soignante apportaient un gros appareil monté sur une servante a roulettes . L'infirmière avait un stéthoscope dont le palpeur était de petite taille , elle le plaçait au niveau de mes chevilles et de mes poignets , puis elle demandait a l'aide soignante de désinfecter à l'alcool les parties désignées . L'infirmière sortait ensuite d'un bocal rempli d'alcool quatre longues aiguilles métalliques . Chacune était essuyée avec un coton avant d’être introduite dans mes veines situées aux extrémités du corps , là ou précisément elle avait procédé a une série d'auscultations . Deux étaient introduites au niveau de mes chevilles , en face intérieur et deux autres au niveau des poignets , toujours en face intérieur . Je n'avais presque rien sentie lorsque l'infirmière avait placée les sondes au niveau des chevilles , pour les poignets c'était bien plus douloureux a cause aussi des garrots qui me donnaient des fourmillements dans les mains. Simultanément à ces opérations de l'infirmière , l'aide soignante plaçait autour des aiguilles , les sondes , devrai-je plutôt dire ... L'aide soignante plaçait donc des s a n g les afin de bien maintenir les sondes et elle les raccordait a de petits tuyaux en caoutchouc translucides , qui montaient vers le gros appareil de cardiographie , l’ancêtre de l’électrocardiogramme ...
L’infirmière ouvrait tour à tour les garrots posées sur mes bras et le s a n g montait vers la machine . Elle poussait ensuite les sondes placées au niveau de mes chevilles plus au fond de mes veines afin de faire , là aussi , monter le s a n g dans les tuyaux cristallins ... J'en avais poussé un gémissement de douleur ... Le s a n g montait vers l'appareil , l'infirmière testait le dispositif et très vite , je pouvais voir le rouleau de papier millimétré se dérouler avec les abaques de différentes couleurs inscrites dessus . L'aide soignante m'ordonnait d'ouvrir ma bouche , elle y plaçait un gros tuyau en caoutchouc annelé , muni d'une embouchure , comme pour les appareils respiratoires des plongeurs sous marins . A cette époque j'étais une grande admiratrice du commandant Cousteau et j’allais voir ses films dans les cinémas familiaux ...
L'aide soignante me plaçait ensuite un pince nez m'obligeant a respirer par la bouche . Sur le chariot ou se trouvait le cardiographe , un autre appareil de mesure était installé , il s'agissait d'un soufflet rond , installé dans un tube en plexiglas . Je devais respirer profondément et calmement , là aussi un diagramme s'inscrivait sur une feuille de papier millimétrée tournant sur un tambour . Au bout d'environ trois quarts d'heure , j'étais enfin désappareillée , libérée des aiguilles sondes , du tuyau dans la bouche , au goût de caoutchouc et du pince nez ... Le médecin prenait ensuite le temps de lire les diagrammes inscrits sur les rouleaux de papier et remplissait de notes mon dossier à la page concernée.
De temps à autre , nous pouvions voir la directrice passer la tète par les hautes fenêtres des baies vitrées qui nous séparaient du couloir . Elle utilisait pour cela un tabouret a roulettes en pied d’éléphant , lorsque nous nous déplacions dans les couloirs , celui ci était bien visible et rangé contre les murs ... Outre sa sévérité , elle était certainement suspicieuse et devait penser que certains médecins réservaient des passe droits à leurs patientes ...
Vers 11 heures une aide soignante arrivait dans le module avec un bac dans les mains contenant des justaucorps et des ballerines de gymnastique . Comme a l'accoutumée , j'étais la première a passer et je devais me lever pour enfiler un justaucorps a ma taille et une paire de rythmiques . Je suivais ensuite la jeune aide soignante dans les couloirs et dans l'escalier qui descendait au gymnase . D'autres de mes copines de classe étaient déjà là pour les examens médico-sportifs . Je devais ôter mes ballerines avant d'entrer dans la salle . Un médecin venait ensuite a ma rencontre et me demandait de monter sur le tapis roulant et de courir pendant un quart d'heures . Un quart d'heures à courir les pieds nus sur un tapis de caoutchouc noir , moi qui avait horreur de marcher les pieds nus ... Aussitôt après , il me faisait allonger sur une table et relevait mon pouls et ma tension artérielle , puis il notait mon temps de récupération . J'enchaînais presque aussitôt sur les exercices de gymnastique , en commençant par ceux au sol , sur des tapis Sarneige ... Roulade roue , poirier , planche faciale , chandelle , tout ce qu'au lycée je détestai faire , pour autant , je n'avais pas le choix et je m'appliquais a bien les réaliser , sans mots dire . Je passais ensuite aux exercices sur Agrès avec un test d’équilibre sur la poutre au sol , le grimper de corde sur 3 mètres , car la salle n'était pas plus haute .
Je terminais par le fond de la salle ou se trouvaient disposés les espaliers suédois , comme mes copines présentes , je devais enlever mon justaucorps et me retrouver toute nue. Durant prés d'un quart d'heures , je devais enchaîner les mouvement musculaires des bras et des jambes , pendant que le médecin palpait mes muscles . C'en était presque désagréable de sentir en permanence les mains d'une personne sur ma peau nue , mais là aussi je faisais fi de ces désagrément et exécutai mes exercices ... Je pouvais a l'issue revêtir mon justaucorps et rechausser les ballerines.
Une autre jeune aide soignante demandait à celles , qui comme moi avaient terminées de la suivre , car nous ne pouvions pas nous déplacer seules dans les couloirs , logique ... Nous restions au sous sol du centre , qui était commun aux deux parties situées au rez de chaussée et nous rendions à ce que cette jeune femme appelait le bassin ... Nous étions introduites dans une autre salle , les copines précédemment arrivées , étaient en rang toutes nues , formant une fille indienne , celles qui repartaient aux modules étaient enroulées dans des serviettes blanches et semblaient grelotter . Le dit bassin , se trouvait face a nous , comme les autres nous enlevions ballerines et justaucorps , qui étaient remis dans des sacs pour la blanchisserie.
Mon tour arrivait , selon les ordres qui m'étaient donnés , je grimpais sur l’échelle fixé contre la paroi et allait m'installer sur le palier ou m'attendait une infirmière d'age mur . Je devais descendre dans l'eau froide , dois-je préciser le plus lentement possible a l'aide de l'autre échelle . Le basin était en fait un gros tube rond rempli d'eau et percé de hublots par lesquelles une autre infirmière nous surveillait . Je devais m'immerger complètement , l'infirmière située sur le palier , au dessus de moi tenait a la main une perche en aluminium en fourchue . La fourche de la perche n'était pas pointue , mais arrondie pour ne pas nous blesser et posée de façon permanente sur l'une des épaules . L'infirmière poussait légèrement dessus pour nous obliger a descendre . Malgré la faible température de l'eau , je me résignais a lâcher l’échelle et a m'immerger complètement le haut du corps . Apres tout , je ne devais pas demander de passe droits , mes copines précédentes s'étant prêtées sans broncher a cet exercice , il était logique que j'y ai aussi le droit ...
L'infirmière m'ordonnait de retenir ma respiration et de me laisser couler , tout en gardant mes yeux ouvert et en regardant par le hublot , l'infirmière placée en bas . L'infirmière placée en haut poussait la perche d'un geste franc et j'était complètement immergée , durant quelques secondes d'apnée ... L'infirmière située en bas ordonnait a sa collègue de me faire remonter , je sentais la pression diminuer sur la perche , puis je m'empressait de reprendre l’échelle pour regagner le palier encore mouillée et transie de froid . Le bassin avait pour but de mesurer le volume corporel . Une fois en bas , j'avais le droit de me sécher et de m’enrouler dans une serviette de bain blanche . Les retours au module s'enchaînent , par petits groupes de trois ou quatre , selon l'importance ...
En silence et sans perturber le travail de l’équipe médicale , je reprenais ma place sur la table qui m'était attribuée , je m'y allongeais sagement les cheveux encore humides . La pause de midi arrivait pour le personnel , l'infirmière , aidée par les aides soignantes sortait de petits flacons qu'elle accrochait au dessus de nos tables , sur les pic adaptés , le médecin éteignait le projecteur au plafond et allait s'installer au bureau pour relever des notes . Nous étions deux filles dans le module à peser plus de soixante dix kilos et a être bien bâties , aussi le médecin ordonnait a l'infirmière de nous prélever une seconde poche de s a n g . Aussitôt après l'infirmière nous équipait d'un cathéter dans le bras et nous reliait au flacon de perfusion . Une fois les goutte a goutte réglés , l'infirmière nous plaçait les sondes urinaire là aussi avec l'aide des aides soignantes , l'opération était assez douloureuse ... Le médecin et l'infirmière sortaient du module pour aller déjeuner , seuls les deux jeunes aides soignantes restaient avec nous pour la surveillance .
Nous devions rester sagement allongées sans bavarder , car seul ces jeunes femmes en avaient le droit . Elles étaient installées au bureau jetant des regards furtifs sur les flacons de perfusion et les poches a urines placées sous les tables . A tour de rôle , elles partaient au réfectoire du personnel , situé au premier étage du centre , se remplaçant mutuellement . Je les entendais discuter a voix basse alors qu'elles consultaient les dossiers médicaux . L'une d'elle se plaçait devant la porte du module , tandis que l'autre plaçait sur ses oreilles un stéthoscope . Les portes latérales donnant sur le modules voisins étaient restées ouvertes , les jeunes pestes d'aides soignantes pouvaient ainsi déambuler de modules en modules et papoter entre elles ... Deux d'entre elles rejoignaient les deux qui étaient chargées de notre surveillance , j'entendais l'une d'elle dire quelque chose comme , tu sais t'en servir , en parlant du stéthoscope . Sitôt dit , l'apprentie doctoresse nous auscultait a tour de rôle , puis elle palpait nos ventres et observais nos bouches avec le même abaisse langue pour tout le mode , de peur que le médecin s'aperçoive du manque d'abaisse langue dans la sebille . Les autres aides soignantes restaient en retrait et semblaient monter la garde . Sur l'instant , je n'avais pas lieux de penser qu'elles se moquaient de nous , mais par la suite , j'ai su qu'en réalité , elles n'avaient pas le droit de nous toucher et encore moins de nous examiner . Pour autant , lors du retour de l'infirmière et du médecin personne ne s'en était plaintes , nous ignorions tout de cela ...
L'infirmière nous enlevait les perfusions et les sondes urinaires . Au même instant , une aide soignante plus âgée arrivait dans le module avec une servante contenant des boites stériles , elle s'entretenait un instant avec l’équipe médicale puis s'en allait . La chef de clinique revenait en demandant à notre médecin s'il avait besoin de ses conseils . Elle restait un instant pour déballer le matériel sur une des tables drapées . Bien disait le médecin à la première de ces demoiselles ! J'étais désignée comme la première , je devais me placer a genoux sur la table , tandis qu’une des aides soignantes la réglait en position . Je devais appuyer mon buste sur le dossier formé et élever les fesses en écartant les genoux . L'une des aides soignantes me plaçait les bras bien dans l’alignement du tronc . Reste comme ça et ne bouge pas , disait elle .
Sans mots dire , l'infirmière écartait mes fesses et le médecin réglait le projecteur dessus . Je sentais alors la douce chaleur de la lampe sur mon postérieur . J'étais m o r t e d'inquiétude à l'idée de ce qui allait se passer , qu'allait bien t'on me faire ... Je devais commencer par exécuter des mouvements de révulsion avec mon anus et ce trois fois de suite . Parfait disait le médecin qui dictait ses notes a l'une des jeunes aides soignantes assise au bureau . Je devais ensuite inspirer a fond et bloquer ma respiration , aussitôt , je sentais son doigt entrer dans mon anus . Il procédait a un doigté rectal franc avec un seul doigt en le tournant sur les parois du rectum , puis il plaçait l'anuscope , l’horrible instrument froid.
Au moment ou il l’écartait pour dilater mon anus , j'avais la sensation que celui ci partait dans l'autre sens ... Je poussais quelque gémissements puis le médecin revenait en me demandant de ne pas avoir peur . Allez ma grande , laisse toi faire , c'est juste pour voir si tu n'as pas d'hémorroïdes ... Il introduisait ensuite un instrument bien plus long , il s'agissait du rectoscope , j'en hurlais de douleur lorsqu'il l’avançait ou le reculait ou lorsqu'il touchait les parois du rectum ... L'infirmière me rappelait à l'ordre avec une tape sur les fesses , je n'ose pas dire une fessée , mais quand même une bonne tape. Je pensais être affranchie de tous ces examens lorsqu'il retirait le rectoscope c'était sans compter sur le coloscope que l'une des aides soignantes lui apportait . L'infirmière était aux commandes et le médecin plaçait son œil expert le monoculaire situé à l’extrémité . Il demandait à l'infirmière de le pousser , j'étais terrorisée et tétanisée , une des aides soignantes me tenait alors la tête , il valait mieux que je me laisse faire ... Le tuyau montait par palier dans mon rectum , puis aux dires du médecin passait le pli du colon , je pleurais de douleur , mais bon c'était a faire ...
Une jeune doctoresse entrait dans le module et me faisait lever , je devais me placer face au miroir et lui décrire ce que je voyais . Il s'agissait d'un test psychologique , pour voir si j'avais une bonne estime de moi . Elle me faisait ensuite asseoir au bureau et me posait quelques questions d’ordre là aussi psychologique . Notre médecin de module , assistait à cette série de test et intervenait parfois dans les questions . La jeune doctoresse sortait de sa sacoche , une série d'imprimés sur lesquels étaient écrits des exercices de calcul , avec des opérations simples et des phrases comportant des mots manquants à compléter . Chronomètre en main , la jeune doctoresse évaluait mes capacités de réflexion et de compréhension.
La chef de clinique revenait en poussant une servante , elle demandait a notre médecin de lui designer la première patiente pour la ponction lombaire . Sur l'instant , j'ignorais totalement ce que cela pouvait être . Une de mes copines dormait sur sa table , la chef de clinique la réveillait par une série de tapes sur la joue . Pour une fois , je n'étais pas la première a passer . Mon tour arrivait , je devais m’asseoir sur le coté de la table , les jambes dans le vide . La chef de clinique m'empoignait les bras en les passant par dessus la tète , puis elle me demandait de croiser mes jambes autour de la sienne afin de me caler . Ainsi bloquée et verrouillée , la chef de clinique me basculait en avant , pour disait elle , bien tendre ma colonne vertébrale et présenter mon dos au docteur .
Le médecin se tenait derrière moi l'une des aides soignantes me désinfectait le bas du dos avec de l'alcool . Ne bouge pas , ça va aller ma doudouce , me disait la chef de clinique qui me tenait fermement entre ses bras . Au même moment , je sentais l'aiguille entrer entres mes vertèbres lombaires, le médecin insistait pour bien piquer dans la moelle , j'en poussais un hurlement de douleur et me mettais à pleurer , comme mes copines ... La chef de clinique observait le médecin travailler et soudainement relâchait la pression . C'est fini me disait elle en me caressant la joue . Elle me rallongeait sur le plateau de la table en me demandant de ne pas pleurer ...
Par les fenêtres nous séparant du couloir , je voyais la pendule suspendue au plafond indiquer 16 heures 30 . L'infirmière m'appelait à son bureau et nous passions dans une petite salle intermédiaire à deux modules . Une salle toute noire équipée d'un projecteur de diapositives et faiblement éclairée . Un autre médecin m'y attendait pour les examens ophtalmologiques . J'allais m'installer sur le grand fauteuil , puis je me laissais arroser les yeux de collyre . Entre le médecin et moi se trouvait une table supportant une série d'instruments d'explorations oculaires . Puis je devais lire les lettres sur les différents tableaux projetés au mur, sur un écran blanc. Vision de prés , de loin , tests de reconnaissance des couleurs et les test de correction visuelles avec des grosses lunettes équipées de verres variables .
Je retournais ensuite me coucher sur ma table et obsessionnellement , je surveillais l'heure . 17 heures déjà . A cette heure là , nous sortions du lycée le mercredi et je prenais le métro pour me rendre au bois de Vincennes rechercher ma petite soeur au poney club ... Pour ce jour là c'est maman qui allait se charger de ma petite soeur , car elle restait à la maison le mercredi et n’allait au salon de coiffure que dans l’après midi, jusqu'à la fermeture à 19 heures 30 .
Un peu plus tard, le médecin annonçait à l'infirmière que nous avions terminées nos examens . Je ressentais comme un soulagement . La chef de clinique passait dans chacun des modules pour récupérer les dossiers , avec un chariot brancard . Nous étions autorisées à nous lever , toutes nues et sortions ainsi dans le couloir en formant un rang sur une seule fille.
La directrice était là et nous demandait d’attendre ainsi , debout , au milieu du ballet des femmes de ménage qui investissaient les modules . Elle voulait , auprès des différents médecins de module avoir un rapport de discipline . Certaines , selon les indications des différents médecins étaient conduites dans le bureau de la chef de clinique . Durant ce temps , nous restions dans le couloir a attendre de pouvoir regagner le vestiaire . En cas de problèmes disciplinaire , un avertissement était transmis au lycée et celles qui ont eu des soucis de discipline ont étés collées , ce qui semblait logique ... Outre ce fait , la non présentation au bilan de santé , ce jour là , nous obligeait quand même à le passer à une date ultérieure , durant les vacances de février ou de pâques .
Une des jeunes aides soignantes ouvrait une porte et nous demandait d'entrer dans la salle de douches . Une douche rapide devait être prise avant le retour au vestiaire ou nous pouvions nous revêtir . La chef de clinique venait nous rendre les carnets de santé , dans lesquels il était glissé un certificat d'hospitalisation . Aussitôt sortie du centre, vers 18 heures , je retournais à la maison . J'allais m'installer , comme à mon habitude dans l'arrière boutique du salon de coiffure . Maman finissait avec ses dernières clientes et j'avais l'impression d’être l’héroïne de la journée . Maman voulait savoir comment s'était passée ma journée et les clientes , des dames d'age mur renchérissaient en disant que j'avais de la chance d'avoir pu subir un tel bilan de santé . Je me contentais de dire que cela s'était bien passé . Maman voyait que j'étais fatiguée, n'ayant pas de devoirs, elle m'envoyait à l'appartement pour me reposer . je retrouvais Sophie et évoquions ensemble sa reprise de poney du jour , histoire de noyer la conversation et ses questions trop inquisitrices .
Le lendemain , je retournais au lycée et j'étais , comme toutes mes camarades de classe avec mes douleurs au ventre , l’impression d'avoir l'anus dilaté et des maux de tète du sans doute au produit qui nous avait été injecté ... Le dossier médical complet arrivait par la poste en fin de semaine et aussitôt , comme il était indiqué , maman décidait de prendre un rendez vous chez notre médecin de famille, afin de faire la synthèse, car le centre d'éducation à la santé ne recevait pas pour un examen de synthèse .
helene
Cette ressource n'a pas encore été commentée. |
Ce site Internet est réservé à un public majeur et averti et est conforme à toutes les règlementations françaises en vigueur. Il contient des textes, des liens et des photos classées X qui peuvent être choquantes pour certaines sensibilités.
Je certifie sur l’honneur :
- être majeur selon la loi en vigueur dans mon pays.
- que les lois de mon état ou mon pays m'autorisent à accéder à ce site et que ce site a le droit de me transmettre de telles données.
- être informé du caractère pornographique du serveur auquel j'accède.
- je déclare n'être choqué par aucun type de sexualité et m'interdit de poursuivre la société éditrice de toute action judiciaire.
- consulter ce serveur à titre personnel sans impliquer de quelque manière que ce soit une société privée ou un organisme public.
Je m'engage sur l'honneur à :
- ne pas faire état de l'existence de ce serveur et à ne pas en diffuser le contenu à des mineurs.
- utiliser tous les moyens permettant d'empêcher l'accès de ce serveur à tout mineur.
- assumer ma responsabilité, si un mineur accède à ce serveur à cause de négligences de ma part : absence de protection de l'ordinateur personnel, absence de logiciel de censure, divulgation ou perte du mot de passe de sécurité.
- assumer ma responsabilité si une ou plusieurs de mes présentes déclarations sont inexactes.
- j’ai lu, compris et accepte sans réserve les conditions générales rédigées en français même si j’ai usage d’un traducteur automatique ou non pour accéder à ce site internet.
Toutes les images contenues dans ce site sont en accord avec la loi Française sur la pornographie (aucune image de mineur n'est présente sur ce site)